Ce 27 septembre, on célébrait la Fédération Wallonie-Bruxelles. Et on prolonge en musique ces vendredi et samedi. Outre les concerts sur la Grand Place de Bruxelles, gratuits et familiaux, on vous a repéré d’autres joyeusetés encore… tout aussi gratuites !
Le Magasin 4 et Le Barlok proposent avec le soutien de Club Plasma une affiche pour le moins copieuse. Y figurent notamment : Why The Eye, Le Prince Harry, The Glucks et Boda Boda, ainsi que Baby Fire qui promet pour samedi « un set plus « haunted rock » que jamais ». Et retournera en studio cet automne, histoire de donner une suite à Gold sorti en 2016.
A l’Entrepôt – Arlon, donc -, accessible aussi gratuitement, vous aurez droit à Jérôme Mardaga (on en reparle sous peu), Atome dont on attend l’album pour l’automne, et Aantler.
A l’Atelier Rock de Huy, on joue la carte la double affiche sur le principe « un nom connu + une découverte ». Ce vendredi soir, ce sont les revenants de Huy! de même que Seno Nudo qui débarquent quai Dautrebande. Ces derniers sont quatre, andennais et remettent (sur leur premier album, Any common sense, sorti fin avril) le rock indie des années 90 au goût du jour. Chance de rattrapage si vous les loupez : le 31 octobre au Bota en ouverture de Fitz Roy et le 24 novembre au festival La Ferme !
Demain, samedi, l’Atelier Rock recevra Yel, né à l’aube des années 2000 et définitivement réactivé l’an dernier, qui succèdera sur les planches aux Bruxellois de One Horse Land. Après un premier album en 2014 (Bored with the music), le groupe bruxellois (re)composé autour d’Audrey Coeckelberghs et Jérémie Fraboni (guitare, chant) revenait au printemps dernier avec Interesting times sur Luik Records. « Ce titre, commente Jérémie, est une façon de reconnaître que vivre une époque troublée oblige ceux qui la traversent à s’intéresser à la manière dont elle nous entraîne irrémédiablement vers sa fin et la nôtre. Et vers le début de l’épisode suivant. C’est à la fois une chance et une malédiction, et c’est un bon sujet de chanson. Nous l’avons traité de dix manières différentes sur cet album. » La suite sur scène, mais ce qui est sûr, c’est que la combinaison de pop et de folk que propose One Horse Land, où l’on aime autant Giant Sand que Megafaun, Murder ou Juana Molina, est parfaite pour la saison : entre la douceur des derniers rayons de soleil et la mélancolie des premières grisailles. Autre certitude : le concert de ce samedi sera l’occasion de jouer en « formule inédite ».
Didier Stiers